C'est la journée mondiale de l'orgasme !

... Ou comment la machine à coudre a accidentellement libérée les femmes ;-))

Une émission radio qui a beaucoup amusée les joyeuses couturières que nous sommes hé hé !
Il n'est pas dans nos habitudes de célébrer les journées mondiales à tout-va, mais celle-ci méritait bien qu'on s'y attarde !

On vous explique pourquoi...

 

 

Je vous ai déjà évoqué notre passion pour l'émission radio LSD sur France Culture et l’autre jour, dans le thème « Au delà du clitoris », nous avons entendu un extrait tiré du livre L’onanisme mécanique de Pierre Garnier, dans lequel il relate l’effet de la machine à coudre à pédale sur les ouvrières d’un atelier de couture au XIXè. Et on doit dire que c’est assez amusant !

 

« Cette machine à coudre n’est plus seulement pour la femme une cause prédisposant à la manualisation comme d’autres exercices physiques. Elle agit directement par l’ébranlement que la pédale dans son mouvement de va et vient imprime à la partie inférieure du tronc. Le mécanisme du frottement des grandes lèvres sur les petites et la chaleur en résultant provoque fréquemment l’onanisme. Elle en est même un moyen directe et isolé, comme plusieurs médecins ont pu s’en convaincre en visitant les ateliers où elles fonctionnent en grand nombre.

En voici un exemple :

 

Au milieu du bruit uniforme d’une trentaine de ces machines, l’une d’elle fonctionne subitement avec plus de vitesse. L’ouvrière était une brunette de 18 à 20 ans. Tandis qu’elle poussait automatiquement le pantalon en confection sur la tablette, on voyait sa figure s’animer, sa bouche s’entrouvrir, ses narines se dilater et le va et vient des pieds entrainer les pédales dans un mouvement toujours croissant. Bientôt les yeux se convulsèrent et l’on vit les paupières s’abaisser, la tête pâlir et se renverser en arrière, les mains et les jambes s’arrêter se détendre et un petit cri étouffé suivit d’un long soupir se perdit dans le bruit de l’atelier. Après cette pâmoison, ou plutôt ce spasme de quelques secondes, l’ouvrière prit son mouchoir, s’essuya les tempes perlées de sueurs, jeta un regard timide, honteux, égaré sur ses compagnes et se remit à travailler »

 

Pourquoi le 21 décembre ? Parce que c'est le jour le plus court de l'année, donc la nuit la plus longue !

Voilà comment célébrer cet évènement « façon Cousardes » !

A bon entendeur ! Nous vous souhaitons une excellente journée ! ;*))